Le vendredi 11 octobre 2024, la Journée Internationale de la Fille a été célébrée au siège de l'UNICEF à la Riviera Golf à travers une conférence internationale intitulée "Voix des Filles". Cet événement, organisé par ProKids Côte d’Ivoire en partenariat avec le ministère de l'Éducation Nationale et de l'Alphabétisation (MENA), a rassemblé 100 jeunes filles autour du thème international : « La vision des filles pour l'avenir ».

Les discussions ont été enrichies par plusieurs panels, dont celui à laquelle a pris part Pita Flavie, sous-directrice par intérim du renforcement des capacités et du suivi-évaluation à la Direction de l'Égalité et de l'Équité du Genre (DEEG) du MENA. Elle a axé son intervention sur "La vision des filles pour le système éducatif ivoirien". Pita a rappelé l'engagement du ministère à œuvrer pour le bien-être et l'épanouissement des jeunes filles. Elle a également encouragé celles-ci à s’intéresser davantage aux domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM), soulignant les nombreuses actions entreprises la DEEG en faveur de la promotion du genre dans l'éducation.

Aïcha Traoré, présidente de ProKids Côte d'Ivoire, a proposé l’organisation de journées portes ouvertes à la DEEG. Ces événements permettraient aux jeunes filles de découvrir les missions de cette structure et de mieux comprendre ses actions en faveur de l’égalité des chances entre les sexes, en particulier dans l'accès et l'achèvement de l'éducation.

Les participantes ont également fait entendre leurs voix lors de cette journée qui leur était dédiée. Kassy Anne Solène, 16 ans, élève en Terminale A, a plaidé pour une meilleure sensibilisation des filles à l’hygiène. Elle a également souligné l’importance de lutter contre le harcèlement par les enseignants et a proposé de rendre accessibles gratuitement les serviettes périodiques dans les établissements scolaires. Adjé Olivia, étudiante en criminologie, a insisté sur la lutte contre les violences faites aux filles et la sensibilisation à l’hygiène scolaire. Yep Mariam a quant à elle souligné la nécessité d’investir dans la formation des filles, tandis que Mama Gueye a suggéré l’instauration de congés menstruels pour mieux accompagner les jeunes filles pendant cette période. Viviane Ehui a, de son côté, encouragé les filles à s’informer davantage sur les mesures de protection contre le harcèlement mises en place dans les établissements scolaires.

Cette Journée Internationale des Filles, célébrée chaque année le 11 octobre, met en lumière les droits des filles et les défis spécifiques auxquels elles sont confrontées dans le monde entier. Elle appelle à l’action pour surmonter ces obstacles, promouvoir leur autonomisation et garantir le respect de leurs droits humains, afin qu’elles puissent participer pleinement à la société.

(SERVICE COMMUNICATION DEEG)